ARGENTINE/Quequen-Et maintenant?

Mars 2012

Voilà, la saison est terminée et la grande question se pose : que fait-on ??? C’est la dernière minute pour partir dans le sud, à Ushuaia puis au Chili (et l’’ile de Pâques et Tahiti dont je rêve). Malheureusement, lors de la sortie à Mar del Plata, Hervé a constaté que le sertissage de deux haubans était fissuré, seulement un petit peu. Pour éviter toute complication, il faut les changer. Ce n’est pas une petite affaire : il faudra peut-être déposer le mât et refaire l’ensemble à neuf. Ça veut dire 2000 euros minimum et un certain temps pour faire le boulot. Le sud est donc annulé une fois de plus et toute navigation de plus d’une semaine est impossible de nouveaux haubans. La réponse est évidente : le bateau restera à Quequen le temps des réparations.

 

Le superbe saule du club sous lequel nous passerons de nombreuses heures à siroter l’apéro

Afin de payer ces frais, il faut travailler et plusieurs possibilités s’offrent à nous : Quequen, la Guyane française, la France, la Suisse,… A Quequen, Hervé a de petits jobs mais pas suffisamment pour gagner rapidement l’argent nécessaire et pour moi, il n’y a pas de travail. Je passe donc de longues heures à chercher en Guyane qui nous semble être le plus proche lieu de travail un temps soit peu rentable. Il y a bien des offres d’emploi sur des sites minier isolés en forêt tropicale, qui paye très bien (2000 euros pour un mécano), mais malheureusement nos CV ne seront pas retenus. En plus, ce n’est pas la porte à côté et de toute façon, on ne peut y aller en bateau (haubans). Les Antilles sont également abandonnées. Reste l’Europe mais le prix du billet d’avion bouffe une bonne partie des économies possibles. En plus, on n’a pas de logement… Donc, nous décidons qu’il est urgent de rien décider. Fort de cette bonne résolution, j’accepte l’invitation de Patricia et je vais aller passer quelques jours de vacances à Buenos Aires tandis qu’Hervé reste à Quequen.