ARGENTINE/Ushuaia

Publié le par voilierdune.over-blog.com

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Février 2013
Il n’y a pas une minute à perdre : il faut préparer le bateau pour la suite du voyage, José doit rentrer au plus vite et pour ma part, je dois rattraper le retard accumulé dans le blog, acheter un billet d’avion pour mon retour en Suisse prévu à Pâques et gérer les milles petites choses du quotidien d’un voyage.
Il fait toujours beau temps même si le baromètre avait chuté de 20hP l’avant-veille, lors du passage de Le Maire. La dépression tant redoutée n’est toujours pas là, elle n’arrivera d’ailleurs jamais. Nous en déduisons que la situation anticyclonique avait anormalement monté le baromètre à des pressions peu communes dans la région et que sa chute a simplement remis la pression régionale à sa place.

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Beau temps sur Ushuaia

L’arrivée de Pablo, en escale à Ushuaia durant 6 heures, restera un grand moment de notre escale. Habitant au club Vito Dumas de Quequen, nous le connaissons depuis deux ans. C’est l’ami d’Hervé et ensemble ils ont bravés le rude hiver de Quequen. Depuis deux mois, il travaille comme marin sur un bateau de croisière de 80m qui effectue des voyages touristiques en Antarctique. Dix jours de voyage suivi de six heures d’escale à Ushuaia et ça recommence. Ce job intéressant et payé en dollars lui permet de rénover durant l’hiver son voilier en acier, le Marie-Galante, qui est à sec depuis plusieurs années. Hervé y a déjà fait quelques kilomètres de soudures. La température clémente, presque 18°C, permet de prendre l’apéro dehors. Un luxe que l’on apprendra vite à apprécier !

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Apéro sur Dune, de gauche à droite : José, Pablo, Antonio, Hervé et Eric

Nous ne visiterons que très peu Ushuaia, cette ville très touristique qui ressemble à une station de ski en été. Trop occupés à nos préparatifs, nous profiterons de la Terre de Feu, plus tard, dans les canaux.
Il règne une grande activité sur le ponton de club Afasyn où nous sommes amarrés. Pas moins de cinq voiliers de charter, essentiellement français, embarquent ou débarquent leurs passagers. Ces bateaux de 15 à 20m effectuent des croisières en Antarctique, au Cap Horn et dans les canaux de Patagonie. C’est une bonne alternative pour tous les voileux qui souhaitent découvrir ces régions sans pour autant y venir avec leur propre voilier. Pour notre part, la mythique croisière au Cap Horn est reportée aux calendes grecques par manque de temps. Je dois être de retour en Suisse le 25 mars et Eric retourne à Paris le 6 avril. Il nous donc reste à peine un mois et demi pour parcourir les 2000km qui nous séparent de Puerto Montt. Dommage, le mythique caillou est tout proche et il semble facile de s’y rendre avec une bonne météo. Tant pis, Hervé et Eric devront continuer de « pisser » dos au vent !
Les courses sont faites, les 600 litres de gasoil achetés et les papiers de sortie d’Argentine régularisés. Nous prenons congé de notre ami José et larguons les amarre direction Puerto Williams où nous devons effectuer notre entrée officielle au Chili.

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A l’entrée du port de commerce, le message est clair pour les anglais. Les Malvines/Falkland constituent encore et toujours un désagréable petit caillou dans les chaussures des argentins

Publié dans février 2013

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